Le carton représente la maquette à l’échelle 1:1 du vitrail qui sera fabriqué. Les tracés montrent le chemin que l’artisan va suivre pour placer les bandes de plomb qui serviront à maintenir en place l’ensemble des pièces en verre. C’est ce tracé que l’artisan va suivre en découpant le carton avec les ciseaux trois lames. L’ensemble des pièces de ce puzzle constitue des gabarits qui serviront ensuite pour la découpe des pièces en verre. Afin de s’y retrouver, l’artisan indique un numéro pour chaque pièce et la couleur du verre qui sera utilisée.

Les calibres en carton ou gabarits coupés lors de l’étape du calibrage permettent de s’assurer de la correspondance de dimension entre la pièce en verre et le dessin global du vitrail reporté sur le carton à l’échelle 1:1. Ce dernier constitue un repère constant tout au long de la fabrication du vitrail. Il comporte comme indications le numéro de l’emplacement de la pièce dans le vitrail et sa couleur.

Le verre utilisé pour le vitrail se divise en trois catégories : le verre étiré, le verre soufflé et le verre laminé. Ces différents procédés de fabrication permettent au maître verrier de jouer avec les tonalités et les épaisseurs, comprises entre 1 et 5 mm. Chaque pièce de verre est ensuite enchâssée dans un plomb d’une hauteur d’environ 4 mm. Ici le modèle 3d représente les couleurs du vitrail original, la tête d’homme dite « Christ de Wissembourg » présent au Musée de l’oeuvre Notre Dame à Strasbourg à cette adresse : Christ de Wissembourg original