UTILISATION DE LA VUE 3D

TOURNER AUTOUR
CLIC GAUCHE + GLISSER LA SOURIS

ZOOM
MOLETTE SOURIS OU CLIC MOLETTE SOURIS

TRANSLATION
CLIC DROIT + GLISSER LA SOURIS

DESCRIPTION DU GESTE

La mise en plomb regroupe l’ensemble des étapes qui permettent d’assembler les pièces de verre découpées à l’aide de profilés en plomb. Le plomb est une matière compacte et malléable, elle supporte les déformations liées au motif.

Les baguettes ont la forme d’un H couché, ce qui permet d’insérer les pièces de verre de part et d’autre de l’âme de cette dernière.

Pendant longtemps ces baguettes obtenues par moulage et par étirage étaient réalisées dans les ateliers mais pour des raisons d’hygiène cette pratique est interdite.

Au Moyen Âge, le plomb était fondu sur le lieu même du travail. Les artisans coulaient le métal en fusion dans des moules à noyau.
Les baguettes de plomb existent en différentes largeurs selon le choix du créateur, en revanche l’âme reste identique.

Équipement et outillage nécessaire :
• 1 table ou 1 planche de montage en bois latté.
• 2 réglettes biseautées qui marquent l’angle droit du panneau à sertir.
• 1 ou plusieurs couteaux à plomb.
• 1 ouvre plomb.
• Une boîte de clous de montage.
• 1 marteau.

Le monteur utilise un ou des couteaux de montage de différentes largeurs qui lui servent à couper les baguettes de plomb. Ils ont plusieurs profils, droits ou en forme de serpe et certains possèdent une butée en étain au bout du manche pour remplacer le marteau.

Le marteau sert à aplatir les extrémités des plombs avant assemblage, à fixer les clous pendant le montage, à l’aide de son manche en bois on peut tasser les verres dans les plombs et tasser l’ensemble du panneau quand le sertissage est terminé.

L’ouvre plomb sert à écarter les ailes des baguettes de plomb pour qu’elles accueillent les pièces de verre. Les clous de montage servent à maintenir les pièces de verre en place pendant la mise en plomb, leur forme est conique afin de ne pas écailler le verre et pour qu’ils s’enlèvent facilement.

Le montage s’appuie, en général, dans un angle droit formé par les réglettes biseautées à gauche ou à droite du monteur suivant s’il est gaucher ou droitier.

Si l’on en croit le moine Théophile, les verriers du Moyen Âge commençaient le sertissage par le centre du panneau, peut-être par le visage du personnage principal puis progressaient vers l’extérieur.

Les pièces de verre sont serties suivant le schéma de montage défini au préalable. Le plomb suit le pourtour de chaque pièce ainsi que les angles correspondant au motif. Les plombs sont emboîtés les uns dans les autres. Pour effectuer cette opération, on aplatit légèrement au marteau l’extrémité de la baguette devant être insérée dans l’autre. Un plomb situé entre deux verres doit être coupé et aplati pour que le suivant puisse couvrir le montage effectué.

Un plomb n’est jamais coupé au milieu d’une pièce, le suivant vient toujours l’arrêter.

La mise en plomb une fois terminée doit être bien calée pour procéder à la vérification des dimensions et de l’équerrage.